La CGT et l’UGICT-CGT ont décidé de ne participer à aucune réunion et instance tout au long de cette semaine d’entre deux tours des élections législatives…

La CGT et l’UGICT-CGT ont décidé de ne participer à aucune réunion et instance tout au long de cette
semaine d’entre deux tours des élections législatives qui pourraient permettre au Rassemblement National
d’obtenir la majorité absolue à l’Assemblée Nationale ainsi que le poste de premier ministre de la France.
Pourquoi ?
Pour vous habituer à ce qui vous attends, fonctionnaire de la fonction publique territoriale, car sous un
gouvernement d’extrême droite, les droits des fonctionnaires ne seront plus défendus par des
représentants syndicaux que vous aurez élus tous les quatre ans.
Les droits des organisations syndicales seront revus à la baisse ainsi que tous leurs moyens de fonctionner.
De plus, pour vous, chères et chers collègues, l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite, c’est l’assurance
d’une privatisation généralisée des services publics et d’une baisse drastique des moyens pour les
politiques publiques de proximité : culture, action sociale, animation, petite enfance, entretien de la
voirie….
C’est aussi une menace pour la conception du statut de fonctionnaire issu de la Résistance et du
programme du CNR, celle d’un·e fonctionnaire citoyen·ne dont les grands principes ont été posés par le
statut de l’Assemblée constituante de 1946.
C’est une menace du retour à la conception du statut du fonctionnaire du Maréchal Pétain de 1941,
imposant un devoir d’allégeance du fonctionnaire au pouvoir politique — y compris dans sa vie privée —,
autorisant le licenciement arbitraire des fonctionnaires sans aucun recours, leur interdisant le droit de
grève. L’interdiction du droit de grève pour les fonctionnaires, c’est l’impossibilité de pouvoir revendiquer,
défendre leurs droits et défendre leurs missions de service public.
Dans nos collectivités et établissements publics, la CGT et l’UGICT-CGT appellent :
À voter et faire voter pour le programme du Nouveau Front Populaire le 7 juillet, car c’est celui qui
correspond le mieux aux attentes et aspirations des travailleurs et travailleuses. Cet appel n’est pas
un chèque en blanc, mais vise à mettre la pression pour garantir sa mise en œuvre et aller plus loin.
Sans attendre, à agir et s’organiser autour de la défense des valeurs fondamentales du service
public et de sa conception d’une fonction publique territoriale au service de l’intérêt général et de
l’utilité sociale en vue d’augmenter le rapport de forces dans nos collectivités et de préparer des
mobilisations gagnantes.
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