“Les cons ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît”

Cette semaine, le prix “touche pas au grisbi !” est décerné au patron de Total. Il gagne haut la main la course aux idées saugrenues pour tenter de calmer la colère qui résonne sur le pouvoir d’achat… sans augmenter les salaires et, au passage, légitimer ses monstrueux bénéfices.
Le géant du CAC 40 promet 5 euros de remise sur un plein d’essence. On est sauvés !
Après la baguette à 29 centimes, cette nouvelle trouvaille aurait, sans aucun doute, inspiré Audiard.
5 euros c’est toujours ça de pris. Mais on est loin, très loin, d’un nécessaire meilleur partage des richesses.
Un constat, sous forme d’alerte, partagé par le patron de la Caisse des dépôts et consignations qui dénonce, dans une interview cette semaine, la faiblesse des salaires par rapport aux revenus du capital.
Il est vrai que ces tours de passe-passe ne comblent pas la soif de justice sociale.
Cet entêtement à ne pas y répondre alimente la colère. Dans les entreprises, les luttes se multiplient… et les victoires aussi.
Autant de signaux forts pour construire un printemps revendicatif pour de nouvelles conquêtes sociales.
Dans ce sens, deux rendez-vous de grèves et de manifestions s’organisent :
  • Le 8 mars, pour gagner l’égalité salariale femmes/hommes.
  • Le 17 mars, avec la journée d’action unitaire pour l’augmentation des salaires et des pensions.
* “Les tontons flingueurs“, Michel Audiard, 1963
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