INFO’TOUIT-CGT Juin 2024 – n° 26

INFO’TOUIT-CGT
Juin 2024 – n° 26
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Les 30 juin et 7 juillet :
Face à l’extrême droite, le front populaire !
# Face à l’extrême droite, il est minuit moins
cinq
Suite à la très large victoire du Rassemblement national,
Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l’Assemblée
nationale : des élections se tiendront le 30 juin et 7 juillet.
Le compte à rebours a commencé et la gauche doit
s’organiser pour empêcher le clan Le Pen de prendre ses
quartiers à Matignon.
Nous n’avons que 3 semaines et non plus 3 ans pour gagner ensemble face à l’extrême
droite.
Il y a gravité et urgence. L’extrême droite, le pire ennemi des travailleurs, raciste, homophobe,
sexiste, climatosceptique, ne doit pas arriver pas au pouvoir.
Un « Front Populaire » à gauche contre l’extrême droite.
Il n’y a pas de fatalité. La crise de 29 a débouché sur le nazisme en Allemagne mais aussi sur le Front
Populaire en France. Aujourd’hui, il s’agit de faire bloc ensemble face à ce qui peut arriver de pire
pour notre pays.
Devant cette situation de gravité, Il est urgent que s’accordent LFI, PS, EELV et le PCF sur des priorités
et des mesures communes : la taxation des dividendes, l’indexation des salaires sur l’inflation, le
référendum d’initiative citoyenne, la réforme d’assurance chômage, la réforme des retraites, une
réponse aux gilets jaunes, reconnaissance de la Palestine comme un état, la fin des contrôles
d’identité sans délit constaté, la transition écologique, défense des services publics… Un groupe
majoritaire de gauche à l’assemblée doit contrer l’extrême droite.
L’association de la Société Civile
Tous ceux qui partagent une vision d’un monde libre et humaniste doivent se rassembler. Les
associations, les ONG et notre monde syndical ont su être unitaires face à la réforme des retraites,
malgré nos différences et sensibilités.
Rien n’est écrit d’avance !
Participons et faisons participer massivement aux
élections des 30 juin et 7 juillet. L’heure est très grave
mais il n’y a pas de fatalité, nous pouvons l’emporter !
Ci-dessous les communiqués de presse de la CGT :
# Garantie maintien de salaire – Nos propositions
L’accord en santé du 26 février 2022 et l’accord en prévoyance du 20 octobre 2023 forment un tout. À l’origine,
il ne devait y avoir qu’un seul accord, puis un accord prévoyance négocié dans la foulée de l’accord en santé.
Le processus a pris un an de plus, largement dû au fait du veto du ministère du Budget à établir en prévoyance
des contrats obligatoires financés à 50 % par l’employeur, comme en santé.
Lors de la présentation du chantier autour de la participation employeur à la Garantie Maintien de Salaire et de la
consultation en vue de la désignation du partenaire, Monsieur Johan THEURET avait tenu les propos suivants :
« quoi qu’il en soit, nos collectivités feront mieux que ce que prévoit l’accord signé par l’ensemble des
organisations syndicales » que nous avons bien gardés en mémoire.
Nous attendons donc maintenant que nos employeurs tiennent parole et que les 50 % obligatoires puissent être
évolutifs en fonction des revenus des agents.
Au regard des modalités de calculs de la cotisation et de la prise en compte du Régime Indiciaire (TBI), du Régime
indemnitaire (RI) et de la Nouvelle Bonification Indiciaire (NBI), il nous apparait peu opportun de faire des
propositions, comme d’autres organisations syndicales l’ont fait, liées à la catégorie mais bien en fonction des
revenus comme sur le tableau suivant :
Le jeudi 13 juin prochain, nous échangerons sur les propositions de l’ensemble des organisations syndicales.
Vous serez informés des suites de ce dossier prioritaire pour la CGT en lien avec votre pouvoir d’achat.
En effet, en rendant cette adhésion obligatoire, la CGT souhaite éviter que des collègues ne tombent dans une précarité financière.
# INSÉCURITÉ,
AGRESSIONS DANS LES
QUARTIERS
PRIORITAIRES …ET
APRÈS ?
À ce jour l’actualité nationale vient de percuter l’actualité locale
sur les sujets d’insécurité.
Les agents intervenant sur la voie publique des quartiers
prioritaires de la ville vivent depuis un certain temps un climat
anxiogène. C’est dans ce contexte que sont venues se cristalliser
des revendications légitimes d’égalité de traitements.
Dans le cadre de préavis de grève national et local, la CGT a décidé
de s’associer aux revendications du Syndicat Sud sur toutes les
problématiques émergeant dans les quartiers : agressions, mal être
au travail, peur, manque de reconnaissance…
Sur tous ces sujets récurrents la DRH nous a affirmé que la
consigne était passée quant à l’organisation spécifique de travail
sur les quartiers.
– Redéploiement/renfort en fonction des travaux à réaliser,
– Renforcement du travail en binôme avec rappel par voie
de note de service,
– Instruction d’une prime RifSeep « quartier prioritaire de la
ville »
– Protection des agents par une fin de contacts directs avec
les forces de l’ordre. (Cette communication engendrait une
réelle menace pour les territoriaux considérés comme
indicateurs de la police)
L’action votée en assemblée générale du 17 mai.
Le blocage filtrant lors du passage de la flamme a « enflammé » les
médias mais n’a pas, comme nous l’avons entendu, remis en cause
la manifestation populaire sur le parcours de la flamme « coca-cola
« . Il n’était nullement question de prendre en « otage » ce rendez-
vous mais de provoquer une sortie rapide du conflit.
Une nouvelle rencontre nous est proposée le 18 juin.
Espérons que ces réponses redonnent du lien cohérent au travail
remarquable des agents de la fonction publique territoriale dans
leur ensemble !
Nous rappelons notre défense indéfectible d’un statut fort dans la
Fonction publique et de la revalorisation du point d’indice à 6
euros ainsi qu’un temps de travail d’une durée hebdomadaire de
32 heures !
Samedi 15 juin 2024, la marche des Fiertés LGBTI + s’élancera à 14 h, de l’esplanade de Gaulle, à Rennes.
La fête se poursuivra, à 22 h, avec la noz pride dans la salle de spectacle de l’Étage, au Liberté.
#Adhésion
La CGT est la première force syndicale depuis plus d’un siècle et la première organisation dans la Fonction publique territoriale.
Elle a démontré sa capacité à porter les aspirations et les attentes des salarié.e.s ou des agent.e.s de toutes les catégories à
partir de leurs revendications.
Pour la CGT, les revendications se construisent avec les agent.e.s ou les salarié.e.s à partir des besoins collectifs et individuels
exprimés.
L’action est portée avec vous tous.
Nous avons besoin de chacune et chacun pour une CGT plus forte et plus efficace.
Plus nous serons nombreuses et nombreux et plus nous réussirons à faire valoir plus largement nos revendications.
Voici donc, en quelques mots, les raisons qui vous conduiront à rejoindre notre syndicat afin d’en faire le vôtre.
QUAND VOUS ADHÈREZ À LA CGT, C’EST VOUS QUI LA FAITE
#À lire
Face à l’extrême droite qui ne cesse de gagner du terrain, il est minuit moins le quart, Sophie Binet entre en Résistance.
Ce petit livre de 112 pages sur le programme du Conseil national de la Résistance (9€), immense par sa portée, a été réédité par
Grasset, à l’occasion du 80ᵉ anniversaire. La préface signée de la secrétaire générale de la CGT sonne l’alarme.
L’expérience du CNR doit nous servir de boussole face à la montée de l’extrême droite.
« Nous sommes à la fin d’un cycle, à un instant crucial qui exige un sursaut…. Le programme du Conseil national de la Résistance, publié clandestinement en 1944,
constitue une formidable source d’inspiration. »
Outre le combat contre l’occupant, ce programme a donné lieu au plus grand cycle de réformes économiques et sociales depuis la Révolution française : sécurité
sociale, nationalisations, droit au repos, à la santé, à l’accès à la culture et à l’éducation, à la liberté d’expression… Entre la protection sociale (Sécurité sociale,
mutuelles complémentaires, chômage) avec les cotisations des assurés qui financent directement les prestations et les entreprises nationalisées, ce serait près de
50 % du PIB qui est exclu de la spéculation capitaliste.
Le monde de 2024 ressemble de façon saisissante à celui des années 30 par la multiplication des conflits armés et l’extrême droite au pouvoir ou à ses portes. La dynamique est
mondiale. L’inégale répartition des richesses, et les oppositions entre social et environnemental font le lit de l’extrême droite. Depuis la financiarisation de l’économie, c’est plus de
5% de la valeur ajoutée soit 100 milliards qui sont réorientés annuellement du travail vers le capital. La fortune des cinq premiers milliardaires français (source Oxfam) a doublé
depuis la crise Covid et équivaut désormais à ce que possèdent 40% des Francais.e.s les plus pauvres. Il est nécessaire de modifier le partage des richesses entre le capital et le
travail. Si c’est nous qui payons, nous les travailleuses et les travailleurs, cela alimentera le terreau de progression de l’extrême droite. La question environnementale est l’un des
facteurs contribuant à la montée de l’extrême droite. De plus en plus de régions vont devenir inhabitables ou n’auront plus les ressources agricoles suffisantes pour nourrir leur
population, ce qui va engendrer des migrations. Et la réflexion sur le partage des richesses étant absente, les propositions en termes de transformation des mobilités reposent
toujours sur les plus modestes.
Enfin, la division de la gauche et l’absence d’alternatives au désordre du néolibéralisme font progresser l’extrême droite. Nous avons besoin de ruptures fortes au vu de la
situation sociale, environnementale et économique. Ce qui fait le carburant de l’extrême droite, c’est la dissociation des questions environnementales et sociales.
Pour aller plus loin : #À voir
 » UN P’TIT TRUC EN PLUS’’
Le plus gros succès de l’année !
Ce sont eux, les invisibles, si souvent ignorés, voire méprisés, que Cannes a portés en
triomphe.
De semaine en semaine, le public continue de plébisciter leur film, une comédie pleine
d’émotion sur un sujet qui met mal à l’aise : le handicap.
Cinq millions de spectateurs en un mois. Aussi inattendu qu’impressionnant, le succès du
film d’Artus, qui réunit des acteurs confirmés et de jeunes handicapés, révèle le nouveau
regard que portent les Français sur ces derniers. Le film retrace la cavale d’un père et de
son fils braqueurs qui trouvent refuge dans une colonie de vacances pour adultes
handicapés en se faisant passer pour un pensionnaire et son éducateur.
Pour en savoir plus :
#UP ! / Bimpli : Et si les dés étaient pipés ?
Allons-nous devoir saisir la CADA* afin d’avoir accès aux offres et au rapport d’analyses des offres qui a permis à la société
Swile de remporter ce marché ?
Nous l’avons déjà fait pour l’obtention du DUERP
Quels sont les intérêts pour nos collectivités de contractualiser avec Swile, qui a racheté Bimpli, filiale du groupe BPCE (Banque
populaire, Caisse d’épargne) ? Swile est le nouveau poids-lourd français des titres-restaurants. En contrepartie de cette fusion,
le groupe BPCE devient le premier actionnaire du nouvel ensemble.
Comme lors d’un divorce, l’ensemble des torts sont reportés sur l’autre partie
• Nos collectivités ont pointé les dysfonctionnements du Groupe UP! son incapacité à mettre à jour les fichiers, à faire parvenir dans des délais raisonnables les cartes aux
agents et personnels, des erreurs de saisies, des versements tardifs, etc…
• De son côté le Groupe UP! met en avant une détérioration des rapports avec nos collectivités lors de l’intérim de la DRH adjointe suite au départ de l’ancienne responsable
du service « action sociale – prestations ». Le groupe pointe des difficultés pour l’obtention des fichiers mis à jour dans des délais permettant la délivrance des cartes, des titres et le
rechargement des cartes dans des délais raisonnables.
Pourtant une proposition intéressante de l’ancien prestataire Up! le cashback
Le cashback, terme anglais que l’on peut traduire par “retour d’argent” ou “remise différée », désigne un système de remboursement sur des achats effectués en ligne ou en
magasin, dans des enseignes partenaires ou dans certaines banques. C’était la nouvelle proposition du groupe UP! s’il avait été choisi comme prestataire. En effectuant un achat via
votre carte UP ! titre restaurant, vous auriez récupéré un pourcentage de vos dépenses sous forme de remboursement. Le pourcentage aurait été fixe ou variable en fonction du
commerçant ou de l’offre promotionnelle en cours. Faisons le calcul de cet avantage financier populaire qu’est le cashback. Par exemple, vous dépensiez 25 € sur un site proposant
4 % de cash back. Suite à votre achat, vous auriez récupéré 1 € sur votre carte UP ! titre restaurant.
Mais cette future proposition financière incluse dans l’offre UP ! n’a pas été présentée aux organisations syndicales
Le 28 mars lors de la réponse à la consultation pour le nouveau marché de titre restaurant, n’a pas été évoquée la somme de 100 000 € par an que comptait mettre le groupe UP!
pour notre cashback. Cela n’avait sans doute aucun intérêt pour la DRH qui souhaitait se séparer du Groupe UP ! au profit d’un groupe côté en bourse. L’intérêt des utilisateurs,
agents et personnels de nos collectivités, n’a pas été pris en compte une fois de plus.
*CADA Commission d’accès aux documents administratifs, autorité administrative indépendante chargée de veiller à la liberté d’accès aux documents administratifs
#Interview d’une collègue Agente d’Entretien et de Restauration
(AER)
Nous l’appellerons Laurence notre collègue
exerçant dans une école maternelle rennaise en
tant qu’AER.
Laurence, peux-tu te présenter ?
Je suis âgée de 50 ans, j’ai Un CAP petite
enfance, un BEP carrières sanitaires et sociales
et un BEPC professionnel. J’ai commencé à la
ville par des vacations d’aide à domicile et
d’animation dans les écoles. Aujourd’hui je suis
titulaire en tant qu’agente d’entretien et de
restauration.
Laurence, peux-tu nous décrire une journée de travail ?
J’arrive le matin à 11 heures. Il y a un temps d’habillage, blouse et chaussures de sécurité
et gants après le lavage des mains. À la cantine nous dressons les tables, remplissons les
pichets, assurons le service des plats aux enfants. Dans une ambiance que nous voulons
familiale, nous nous asseyons à la table des enfants avec lesquels nous échangeons.
Parfois nous les aidons à couper leurs aliments. Après les deux services, c’est le
débarrassage, la mise en place dans le lave-vaisselle et l’entretien du réfectoire.
Après notre propre repas à 14h, avec mes collègues je nettoie la cuisine, m’occupe du
linge (microfibres et bavoirs). Nous terminons la journée par l’entretien des dortoirs, des
classes et des sanitaires.
Quels sont les points positifs de cette mission ?
Avant tout c’est le contact avec les enfants, les collègues, les enseignants et les parents.
Quelles en sont les contraintes ?
Il y a dans ce métier trop de manutention et de gestes répétitifs. Nous portons des
charges lourdes comme les sacs poubelles, les bidons de 5 L et la vaisselle…
Dans 5 ou 10 ans, te vois –tu toujours sur ce poste ?
Non dans cinq ans, je ne me vois plus sur ce poste. Je cherche à évoluer en préparant un
concours ou un examen professionnel. J’ai envie de nouvelles expériences et plus tard
partir en retraite en bonne santé.
Que t’apporte ton syndicat CGT ?
#EHPAD
GAETAN HERVE : Les agents ont la sensation
de travailler à la chaîne !
Chaque matin, il faudrait un agent de soins
supplémentaire par étage pour un
accompagnement optimal.
Actuellement, les aides-soignants.es et les
agents.es d’hébergement ont entre 10 et 12
prises en soins* de résidents par jour !
Les accompagnateur·rices des personnes dépendantes psychiques (ADP) ne peuvent
pas toujours assurer leurs propres missions telles que les animations auprès de
personnes avec troubles cognitifs. Ils ou elles sont souvent amené·ées à compenser
d’autres postes.
Le week-end, il faudrait le même taux d’encadrement qu’en semaine car la charge
de travail est la même !
Cette charge de travail est importante, car il y a un poste en moins. Il y a bien
l’intervention d’une collègue sur les temps des repas le samedi et le dimanche, mais le
coucher repose sur un·e unique aide-soignant·e par étage.
Les besoins des résidents sont de plus en plus importants, notamment des temps
d’échange qui ne sont pas toujours possibles, par manque de temps.
On parle d’« Humanitude », ce dispositif de soins avec bienveillance requiert du
temps et des moyens.
Mais, dans le même temps, la Fédération Nationale des Associations des Directeurs
d’EHPAD (FNADEPA), à l’occasion de sa campagne « Nos Vieux valent mieux »
revendiquent, avec les familles, le recrutement de 300.000 emplois dans les EHPAD !
« Aujourd’hui, pour nous soignants, c’est trop lourd, c’est tellement difficile d’avoir
une relation d’écoute pour tout le monde ! Qu’en est-il de nos conditions de travail et
qu’en est-il du bien-être des résidents ? » s’exprime une aide-soignante.
*Prise en soin : lever, toilette, petit déjeuner, installation dans la chambre, rangement
de la chambre, lit et souvent une mise su WC avec matériel dans la matinée…
LÉON GRIMAULT
Même s’il n’y a pas de PASA (Pôle d’activité de
Soins Adaptés), il faudrait un poste d’ADP
(Accompagnateur des Personnes dépendantes
Psychiques)
Dans cet un ancien foyer logement, les locaux
de 4 étages ne sont pas adaptés à la grande
dépendance physique. Le petit ascenseur offre
juste pour une place pour un fauteuil confort.
Y résident 2 populations distinctes :
– D’une part des résidents avec des
troubles psychiatriques assez jeunes et
autonomes qui interagissent bien avec
l’animateur,
– D’autre part la population qu’on connait bien dans les EHPAD, avec un grand
âge, souffrant de démences Alzheimer ou d’autres types de syndromes démentiels.
La problématique c’est qu’il n’y a pas de proposition auprès de ces derniers afin de
créer une routine, un quotidien, sur des lieux identifiés pour eux, avec un
accompagnement par un personnel spécifique. Cela ne peut être ni le personnel de
soin qui a peu de temps à leur consacrer, ni les intervenants des tisaneries qui ne
correspondent pas à ces résidents pouvant se déplacer.
L’Accompagnateur des Personnes dépendantes Psychiques serait la solution. Elle
animerait des ateliers adaptés et personnalisés de simulation cognitive en fonction
des personnes : participation aux activités, préparation des repas, lecture du journal
…ensemble. On sait très bien que des simulations adaptées peuvent ralentir les faits
de la démence. Le but principal, c’est de gagner en qualité de vie, d’avoir envie de se
lever. Et ce n’est pas le fait de bien manger et d’être propre qui nous donne une
raison de vivre.
Même si Léon Grimault ne bénéficie pas de lieu spécifique comme le PASA, la
présence d’un ADP est nécessaire car il y a bien des résidents « pasa requérants ». Le
problème, c’est le financement et le personnel est mutualisé sur les 6 EHPAD rennais.
Le personnel de Léon Grimault espère cependant le un financement futur d’un poste
d’ADP au vu de l’augmentation des pathologies.
#Revoyure RifSeep : Nos axes de revendications pour 2025 :
o Refuser la proposition de l’administration qui aboutirait à une seconde année
blanche en terme d’augmentation indemnitaire pour certains de nos collègues, agents de
la catégorie B et A,
o Favoriser l’ensemble des agent·es de la catégorie C (35 € brut / mois) sans
gommer les écarts avec les agent·es de la catégorie B (30 € brut / mois),
o Mieux reconnaître le cadre d’emploi des agents de maîtrise (40 € brut / mois),
o Revoir les critères d’attribution de la sujétion « Tutorat » en prenant en compte
l’encadrement des publics aujourd’hui non pris en compte (Tuteurs CUI et stagiaires
écoles),
o Pouvoir avoir la liste des Maître d’apprentissage,
o Poursuivre la prise en compte de l’insécurité dans les quartiers au-delà de l’aspect
financier,
o Obtenir des réponses à nos demandes de révision de certaines classifications vu
qu’il n’y aura pas de revoyure plus générale sur nos collectivités,
o Proposer des modalités d’octroi aux contractuels sur emplois permanents,
o …
Dans le cadre d’une rénovation (sol, peintures
murales) de la salle de restauration des
résidents et la salle de pause des agents ce mois
de juin, les résidents prennent leurs repas sous
chapiteau.
#EHPAD : Ergonomie : des logements équipés de rails au plafond
Depuis plusieurs années, sont utilisés pour
certains résidents qui en ont besoin des lève-
personnes. Ce sont des dispositifs médicaux qui
permettent de transférer une personne de son lit
à son fauteuil roulant par exemple. Les soignants
doivent veiller à la sécurité et assurer le
déplacement du lève-personne et de la personne
qui y est installée.
Depuis fin 2023, certains EHPAD ont équipé des logements de rails au plafond.
Cela permet au soignant de faire le même type de transfert mais sans avoir à manipuler
l’appareil. Le confort et la sécurité du résident sont ainsi assurés grâce au rail. Les
contraintes au niveau des articulations, du dos des soignants sont moins importantes.
Sur les 6 EHPAD, lesquels possèdent un rail au plafond ?
Raymond Thomas : 4
Léon Grimault : 4
Les Champs-Manceaux : 1.
Les raisons pour développer cette aide technique dans les EHPAD rennais
– pour faciliter les soins,
– pour apporter un meilleur confort aux résidents et aux soignants.

Notons que cet outil est destiné uniquement aux résidents qui ne sont pas en capacité de
se mettre debout et ne peut donc pas non plus être systématisé (la population cible est de
quelques résidents par EHPAD actuellement (moins de 10).
#CST du 6 juin 2024
Via le lien suivant : https://rennesmetropole.reference-syndicale.fr/2024/06/cst-6-
juin-interventions-votes/ ou le QR Code suivant :
Vous allez accéder à l’ordre du jour, nos interventions et les votes des organisations
syndicales présentes point par point.
Si vous souhaitez d’autres renseignements, les dossiers fournis aux organisations
syndicales, notre ressenti, les éventuelles réponses à nos questions, … venez vers-nous
par mail à ugict-cgt@rennesmetropole.fr

INFO’TOUIT-CGT Juin 2024 – n° 26

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