Je ne sais pas… C’est peut-être l’effet de la troisième dose. La lassitude me gagne.
Las d’entendre ces voix, dans la radio, qui enferment les choix qui s’offrent à nous dans un dégradé, plus ou moins sombre, de reculs sociaux.
Alors, c’est décidé. Ce matin, je jette mon poste par la fenêtre.
Mieux qu’une cure de Magnésium tout me paraît plus clair.
J’entends une autre voix;
Celle du mécontentement qui se propage plus vite encore que le vilain virus;
Celle qui attend des réponses concrètes et immédiates pour améliorer son quotidien;
Celle qui défend ses emplois.
Celle qui, pour vivre, a besoin de meilleurs salaires et conditions de travail.
Je vois d’autres lumières que celles complaisantes des plateaux télé.
Elles s’allument un peu partout dans le pays, ces voix des salariés qui, las d’attendre, se mobilisent pour exiger… des lueurs d’espoir peut-être encore trop isolées les unes des autres mais qui gagnent tous les jours du terrain.
D’où l’importance d’œuvrer à relier tous ces points lumineux et d’aider à ce que de nouveaux s’éclairent… pour qu’enfin la voix des salariés se fasse entendre et que des réponses y soient apportées.
N’est-ce pas ce que la CGT a de plus utile à faire dans la période ?